Face aux fruits amers de la déconstruction libertaire et au fantasme prométhéen du « transhumanisme », Tugdual Derville propose un retour au réel avec l’écologie humaine. Mieux qu’un programme : une œuvre.
Article de Philippe Oswald, paru sur Aleteia le 3 juin 2016.
Tugdual Derville, délégué général de l’association Alliance Vita et initiateur du courant Écologie humaine, se fait l’écho de la grande alarme sur l’avenir de l’homme. Un avenir menacé par la guerre et le terrorisme, certes, mais plus quotidiennement et sournoisement par une révolution biotechnologique qui « place l’humanité au pied du mur ».
Non au « transhumanisme » qui prétend forger l’homme nouveau
Pour sortir de l’impasse, d’abord dresser un diagnostic. Sans tourner le dos aux découvertes de la science et aux prouesses de la technologie, il faut récuser le « transhumanisme », ce néo-scientisme qui entend forger un homme nouveau, prétendument « libéré » de ses repères culturels et naturels, mais en réalité voué à devenir un objet de manipulation et de consommation – les « avancées » qu’on fait miroiter étant monnayées à prix d’or. Ensuite, il faut proposer autre chose. La réponse salutaire, c’est de revenir au réel, à l’homme tel qu’il est, un « roseau pensant » disait Pascal, un être « fragile, sexué, corps et âme » écrit ici Tugdual Derville. Il s’agit de prendre en compte « tout l’homme et tous les hommes ». Cela s’appelle « l’écologie humaine ». (…)
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