Entretien avec Tugdual Derville publié dans le dossier « Être père à l’heure du genre » dans la rubrique « Parents et enfants » du journal La Croix du 13 février 2019.
Je vois dans le genre une notion sémantique détournée en dangereux amalgame. On mélange deux choses : d’un côté des stéréotypes sexistes injustes à dénoncer et à combattre pour respecter l’égale dignité entre l’homme et la femme et favoriser leur respect mutuel ; de l’autre, l’idéologie mortifère de la neutralisation du genre. Les études de genre fourmillent de ce parti pris : le rejet de toute idée de différence ou de complémentarité homme-femme, comme si masculin et féminin étaient identiques. Or, cette dualité des sexes constitue l’un des plus précieux trésors de l’humanité. (…)
La différence sexuée a des conséquences sur l’ensemble de notre existence et sur notre manière de voir le monde. Nous sommes incapables de procréer sans l’autre sexe. Cette dépendance réciproque rayonne dans tous les aspects de nos vies. (…)
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