Les amis, soyons lucides : tout est fait pour pourrir l’image de notre magnifique mouvement, au moyen de procédés dialectiques manipulateurs bien référencés : amalgame, isolement, transfert d’émotion, procès d’intention, récupération historique…
La paix du cœur, la sincère bienveillance et — n’ayons pas peur des mots — l’amour sont insupportables à certains esprits chagrins, fiévreux et tourmentés. Sans doute est-ce parce qu’ils souffrent. N’est-ce pas aussi parce qu’ils sentent bien que l’amour est plus fort que la haine ? Voilà une raison de plus pour ne pas renoncer à notre non-violence intérieure.
Les amis, face au dénigrement, ne laissons pas l’esprit d’accusation ruiner notre joie d’avoir agi au service du bien commun et du plus fragile, selon la loi intime de notre conscience. Attention ! Toute dialectique manipulatrice vise un seul et même effet ultime : provoquer en nous une « conscience malheureuse » afin d’étouffer notre voix et notre esprit de résistance. Autant est-il profitable de se remettre en question face à la critique sincère et bienveillante, autant faut-il garder à l’esprit cette précieuse maxime : « Quand tu es accusé, ne convoque pas ton tribunal intérieur ! » Nous ne sommes donc aucunement responsables de la haine que nous n’éprouvons pas et de la violence que nous réprouvons.
Ne laissons personne réécrire l’histoire de notre mouvement pour le salir et nous culpabiliser. Défendons-le ! Restons-en fiers ! Et surtout poursuivons-le avec la fermeté paisible qui est notre marque irrépressible.