Ce mercredi 21 octobre, le projet de loi sur la fin de vie a été examiné et remanié en seconde lecture par la commission des affaires sociales du Sénat.
Analyse de Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, pour Famille Chrétienne. Propos recueillis par Ariane Lecointre-Cloix.
Les modifications apportées au projet de loi sur la fin de vie vont-elles dans le bon sens ?
Le travail de la commission des affaires sociales du Sénat va dans le bon sens, dans la mesure où il tente d’éviter toute interprétation euthanasique de la loi fin de vie. Il précise notamment que la sédation ne doit être pratiquée que lorsque le pronostic vital est engagé à court terme (en principe, quelques heures ou quelques jours, d’après les débats parlementaires) et que les douleurs du patient sont réfractaires à tout autre traitement. Cela veut dire que l’on a « tout essayé », en matière de traitement de la douleur et de l’accompagnement en soins palliatifs, avant d’arriver à cette solution ultime et irréversible.
La commission écarte aussi le risque d’un suicide assisté par la sédation assortie d’un arrêt d’alimentation et d’hydratation. Sur le plan de l’éthique médicale, il est essentiel qu’on évite tout automatisme dans ce qui deviendrait vite des protocoles délibérés de fin de vie… Préciser que l’hydratation, y compris artificielle, peut être continuée jusqu’au terme de la vie, en tant que soin de base utile pour confort du patient, va dans aussi dans le bon sens. (…)
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