Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, une des associations organisatrices de la manifestation du 19 janvier contre la PMA sans père, dresse le bilan de cette journée de mobilisation nationale.
Article paru sur Famille chrétienne le 19 janvier 2020, propos recueillis par Elisabeth Caillemer.
Quel bilan dressez-vous de cette journée ?
C’est une démonstration de force, une réussite à la fois sur le fond et la forme de voir une foule pacifique se rassembler sur un sujet de société qui est une violence sociale : celle d’imposer à un enfant d’être privé de son père. Il y a d’un coté des revendications de toutes sortes, celles de l’individualisme, et il y a les réponses du bien commun qui incitent à poser des limites et c’est ce que nous faisons. On le voit depuis quelques temps, de nombreuses personnalités, notamment des courants écologiques, rejoignent les alertes en objectivant les risques de la PMA pour toutes, sans raisons médicales, ce qui aboutit à changer le paradigme de la procréation, à entrer dans l’ère de la procréation technologique, du marché du corps humain. Nous œuvrons pour que soit conservés les repères ontologiques dont nous avons bénéficié.
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