Une mobilisation aussi forte, si ce n’est plus, que celle du 13 janvier. Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, « nous sommes en train de faire naître un courant de résistance mais aussi de proposition. »
« Nos manifestants ont été comme piétonnés par le rejet des 700.000 signatures par le Cese. Il y a une colère qui monte. Mon souci est que cette colère se tranforme en mobilisation positive pour un courant d’écologie humaine qui protège les repères de la filiation. Nous souhaitons que les générations futures continuent à bénéficier de ce précieux repère de l’engendrement. »
Ecologie humaine : « L’enjeu de toutes les politiques c’est le respect de tout l’homme et de tout homme, c’est de ne pas laisser l’homme abîmer sa propre nature. Le projet de loi Taubira veut changer la nature même de l’homme. Nous sommes en train d’inventer avec cette écologie humaine une solidarité humaine entre les générations. Pour que ce qui nous fai thomme et femme, ce qui fait l’essence même de notre humanité, ne soit pas galvaudé. »
« Depuis la nuit des temps tout être humain est né d’un homme et d’une femme : cette altérité est précieuse. Certains rêvent d’utérus artificiel, d’un enfant qui serait fabriqué, acheté, vérifié… Il s’agit d’un enjeu anthropologique : l’homme le plus fragile, le plus vulnérable est au coeur de nos préoccupations. »
Progrès scientifique : « Il y a quelque chose aujourd’hui d’un défi extraordinaire à notre discernement : discerner comment le progrès scientifique permet de préserver la capacité de l’homme d’aimer et d’être aimé, et de se construire, et ce qui fait de l’homme une machine dépendante de l’orgueil, de la toute-puissance d’autrui. »
« C’est dans la famille, amortisseur de crise, que l’on trouve cette capacité d’endurer les difficultés… »