Si mon corps m’appartenait, je pourrais le vendre en pièces détachées. Mais je suis inaliénable. Invendable. Incessible. Sans prix. Digne !
Personne ne possède (le corps de) personne. Et surtout pas les parents leurs enfants. Pas plus l’État. Car seules les choses sont possédées.
Faire le pari de sa dignité Rester présent, sans tout comprendre Consentir à l’imprévisible de la mort Ne pas maîtriser : Soigner !
Miséricorde : nom que prend l’amour au contact de la souffrance. Limite imposée au mal. Non pas excipient, mais principe actif de la vérité.
Aucune police de la pensée ne pourra forcer le sanctuaire inviolable de nos consciences ! À nous de récuser intérieurement toute soumission.